Mon histoire
« Notre idée, c’était de créer un lieu où tout le monde pourrait se sentir bien. Nous ne voulions pas d’un endroit trop guindé, trop branché ou trop élitiste. Nous voulions plaire aux nouveaux, sans décevoir les anciens. »

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Tél : 01 42 02 08 44
Dirigeant
La danse, elle l’a commencée à l’âge de 7 ans. La musique, à 14 ans : piano, chant au conservatoire, elle a touché à tout. « Après le lycée, je me dépêchais de finir mes devoirs pour aller danser et écouter de la musique », se souvient Caméla, qui a grandi en région parisienne. Chez elle, ses parents passaient en boucle des musiques venues d’Afrique du Nord, de l’Ouest, et latines. Après son bac, elle intègre une école de commerce, puis un Master banque finance, tout en continuant la danse . Au hasard d’une soirée à Paris, elle découvre la salsa : elle connaît la musique, et sans le savoir les pas qui vont avec. Elle observe, sent, ressent et, naturellement, elle suit le rythme, se cale sur le bon tempo. Danseuse intuitive, la salsa devient sa danse de référence.
En 2005, Caméla rencontre David Lartist, et ensemble, ils vont enchaîner scènes, cours, workshops, soirées, festivals. En 2009, Ils s’associent dans l’événementiel pour co-organiser les soirées Salsa les plus réputées à Paris
« Avec David, nous rêvions d’un lieu à nous, pour programmer nos événements. »
Fin 2016, Caméla à besoin de changement. « J’avais envie de repartir à zéro », dit-elle. Un pari un peu fou, surtout par les temps qui courent. Certifiée en finance d’entreprise au sein d’HEC, elle a envie d’entreprendre un nouveau projet.

Directeur
Il a grandi en région parisienne. Son père le voyait cycliste ou footballeur. Mais David ne s’intéressait qu’à la danse et aux musiques qu’il entendait chez lui, à la maison, et jusque dans les fêtes de famille. « J’ai toujours dansé », dit-il. A 18 ans, il gagne ses premiers concours de danse et met un terme à ses entraînements de foot, qui auraient dû le conduire à une carrière de joueur professionnel.
« C’est sur ces pelouses, d’ailleurs, que David Ramassamy est devenu David Lartist. J’ai hérité de ce surnom, parce que je dansais tout le temps entre deux passes de ballon. »
A la fin des années 90, David découvre le Monté Cristo, où il anime les soirées Club. C’est là qu’il découvre la Salsa, sa révélation. David Lartist veut alors devenir danseur de Salsa professionnel.
Un pari qu’il a gagné puisque quelques années plus tard, il devient un des danseurs les plus connus sur cette niche, mais surtout l’organisateur principal des soirées salsa parisiennes.
Il prend en gestion les soirées Salsa, Bachata, Kizomba au Balajo et au Barrio Latino, et organise alors avec Caméla, cinq soirées par semaine jusqu’en 2017.

Nous et le Caveau
Caméla fréquente le Caveau des Oubliettes. « J’y allais pour les concerts et soutenir les musiciens. Sa première soirée, elle s’en souvient encore : « D’emblée, j’avais aimé la cave voûtée, l’atmosphère chaleureuse, la dynamique des musiciens sur scène, le blues, la funk, le jazz… Bref, tout ce qui fait l’euphorie des soirées underground parisiennes. »
En mai 2017, elle décide de reprendre le Caveau des Oubliettes. Après quelques mois de travaux, elle en prend la gérance ainsi que la programmation musicale et multiplie les événements, à commencer par les sessions d’improvisations.
David rêve d’un lieu qui mêlerait bar et concerts, à Paris. Lorsque Caméla fait l’acquisition du Caveau des Oubliettes, il la suit dans ce nouveau projet, ou elle lui confie un poste de directeur.
Le Caveau retrouve vite son public. Les musiciens se bousculent dans ce bouillon de cultures, que Caméla compare à « un laboratoire d’artistes », où sensibilités musicales et tranches d’âges se mêlent et se mélangent.

« J’ai eu envie de créer un lieu qui me ressemble, et qui correspond à mes valeurs. Bienveillance et générosité : C’est ce que l’on va retrouver au Caveau des Oubliettes, autant chez les personnes qui vont vous accueillir qu’auprès des musiciens, ou humoristes lors des stand-up comédie qui vous donneront le meilleur d’eux-mêmes, car s'ils sont avec nous, c’est avant tout pour l’amour du lieu et pour partager avec vous. J’aime les gens, particulièrement ceux, que les autres n’aiment pas tout de suite, parce qu’ils sont différents, originaux, à part.
C’est cela le Caveau pour moi, un lieu à part qui ne ressemble à aucun autre, c’est un lieu qui a du chien ! »